La Gazette Drouot
2017
« Une TEFAF bleu, blanc, rouge» , La Gazette Drouot, n° 41, 24 novembre 2017, p. 20:
« La deuxième édition new-yorkaise d’automne de la Tefaf dite «Fali», a fermé ses portes le 26 octobre sous les louanges des visiteurs et des observateurs. Sur 95 exposants, 13 venaient de l’Hexagone – soit 13,6 %. Finalement assez peu par rapport à Maastricht où, du 10 au 18 mars prochain, pas moins de 49 Français assurent de leur présence, sur un total de 273 marchands. Soit 18 % de la sélection, du jamais vu : l’an dernier, ils étaient 41. Christophe de Quénetain, premier compatriote à intégrer, il y a quatre mois, la direction de la Tefaf, n’est bien entendu pas le responsable de cet engouement bleu, blanc, rouge, qui traduirait plutôl une réelle stratégie de posi- tionnement des galeristes à l’étranger, et qui confirme la surpuissance de cette foire. Parmi les 16 primo-participants que compte cette 31 édition, sept sont français, contre deux Américains et quatre Anglais. Tous sont spécialisés dans les arts du XX siècle, qu’ils apparaissent dans les section design, modem ou paper, à l’exception de la galerie Chenel, qui a pour domaine d’expertise l’archéologie. Le renforcement important de la section Tefaf Modem dépasse la seule contribution des Français, puisque l’Italien Massimo De Carlo, les Britanniques M&L Fine Art et Mazzoleni, ainsi que l’Américain Leon Tovar, la rejoignent également, aux côtés cle Perrotin. Beau développement, par ailleurs, pour la section consa- crée au design, avec l’arrivée des trois enseignes parisiennes de la rue de Seine : galerie Jousse Entreprise, Oscar Graf, et Thomas Fritsch-Artrium, et celle de la galerie Marc Heiremans, de Bruxelles. Enfin, la France peut se targuer d’être majoritaire dans la section showcase, créée il y a dix ans pour offrir une visibilité internationale à de jeunes galeristes. Ainsi, la librairie Camille Sourget et Charles-Wesley Hourdé, spécialiste en arts d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique, y côtoieront-ils la Cortesi Gallery (Suisse), dédiée à l’art d’après-guerre, et la galerie d’antiquités Kallos, de Londres. Reste à voir si la qualité des œuvres exposées par les Français est au niveau de leur force numéraire. »
La deuxième édition new-yorkaise d’automne de la Tefaf. dite «Pali», a fermé ses portes le 26 octobre sous les louanges des visiteurs et des observateurs. Sur 95 exposants, 13 venaient de l’Hexagone – soit 13,6 %. Finalement assez peu par rapport à Maastricht où, du 10 au 18 mars prochain, pas moins de 49 Français assurent de leur présence, sur un total de 273 marchands. Soit 18 % de la sélection, du jamais vu : l’an dernier, ils étaient 41. Christophe de Quénetain, premier compatriote à intégrer, il y a quatre mois, la direction de la Tefaf, n’est bien entendu pas le responsable de cet engouement bleu, blanc, rouge, qui traduirait plutôt une réelle stratégie de positionnement des galeristes à l’étranger.