Presse-Christophe-de-Quenetain-Le-Figaro-octobre-2019

Le Figaro

2019

Béatrice de Rochebouët, « Maastricht, une foire sur le trône, La Tefaf Maastricht, un sommet réputé imprenable », Le Figaro, n° 3716, 9-15 octobre 2019, p. 27-28 :

« (…) C’est parce qu’elle s’est ouverte à beaucoup d’autres disciplines, en créant de nouvelles sections (Showcase en 2008 pour les jeunes talents, Design en 2009, Paper en 2010 et Art tribal en 2016), qu’elle maintient aujourd’hui sa réputation d’offrir le meilleur de l’offre, avec des accrochages souvent de qualité muséale. C’est aussi parce que, non contente de concentrer les plus grandes pointures dans chaque catégorie, elle a ouvert ses portes à d’autres enseignes prometteuses, en changeant son mode de recrutement. « Il y a toujours une longue liste d’attente, explique l’un de ses participants, Christophe de Quénetain, membre du bureau exécutif et du conseil d’administration qui préside la section antiquités de la Tefaf. Sur les 280 exposants de cette année – soit sept de plus qu’en 2018 -, une trentaine n’est pas revenue, ce qui nous a permis de prendre quarante nouveaux, notamment dans la section moderne et contemporaine. »

En revanche, les autres secteurs ont peu bougé. Le design accueille trois en¬ trants: les Français Pierre Passebon et Alexandre Biaggi, ainsi que le Belge Pierre Marie Giraud, roi de la céramique contemporaine. La section objets d’art est inégalable, avec des pointures comme les frères Kugel, qui fréquentent Tefaf Maastricht (et maintenant New York) depuis vingt-neuf ans. Et rien d’autre. Leur dernière Biennale des anti¬ quaires au Grand Palais remonte à 1994 !

« Volonté d’un accroissement vers le haut »

Pourquoi un tel chambardement ? «Nous ne sommes plus dans le gentlemen’s club d’avant. Rien n’est acquis pour les participants. Nous épluchons à la loupe toutes les nouvelles candidatures. Si un marchand d’un meilleur niveau se présente, il prend la place. Cela a fait des mécontents, notamment parmi les Hollandais, mais c’est notre volonté d’un accroissement vers le haut. » (…) »